50 minutes / DCP / 1.78:1 / Dolby 5.1 /GREC / France/2016
NIOUMONE ISLAND, SENEGAL. BONIFACE, A YOUNG PRIEST TORN BETWEEN HIS CONTRADICTORY DESIRE, ESCAPE FROM HIS PARISH . ON HIS MAKESHIFT BOAT, HE PASSES THROUGH A FRIGHTENING MAZE OF MANGROVES. IN SEARCH OF FREEDOM, HE BEGINS A JOURNAY THAT WILL MAKE HIM FACE HIS PRESENCE, HIS HIDDEN DESIRE, AND THE VASTNESS OF MAURITANIAN DESERT
FR
Île de Nioumone, Sénégal. Boniface, un jeune prêtre déchiré entre ses désirs contradictoires, cherche à s’échapper de sa paroisse. Sur son bateau de fortune, il traverse un effrayant labyrinthe de mangroves. En quête de liberté, il entreprend un voyage qui le poussera à affronter son présent, ses désirs cachés et l’immensité du désert mauritanien.
ENG review Stéphane Bouquet
Two main things stood out to me: first, the strange war film quality, but a displaced war film, that the movie exudes. The character hunts animals, but something in the direction suggests that he’s hunting something else. Everything feels a bit too vast, almost too grandiose (the night, for example, or the desert) for us to think it’s just about an animal, even though it is an alligator. The length of the sequences also amplifies the scale of his hunt. We think (or at least I thought) the animals must have a soul, or something like a soul, and ultimately maybe this priest is hunting God, and he wants to kill Him to free himself.”
“The other thing, of course, is the eroticization of the world in the film. It’s filmed close to the skin, and edited very much like Godard—not in the sense that the editing is disruptive, but in the sense of what he once said: ‘Editing is a heartbeat.’ There’s truly something of a pulse in the film—as if we’re moving through the breath, through the veins, of the priest-hunter, and it gives the whole thing a successful erotic force.
FR
“Il y a surtout deux choses qui m’ont marqué : d’abord, le côté étrangement film de guerre, mais film de guerre décalé, que le film dégage. En fait, le personnage chasse les animaux mais quelque chose dans la mise en scène a l’air de nous dire qu’il chasse autre chose. Tout est un peu trop immense, presque trop grandiose (la nuit par exemple, ou le désert) pour qu’on se dise que c’est seulement une question d’animal, même si l’animal est un alligator. La longueur des séquences aussi augmente l’ampleur de sa chasse. On se dit plutôt (en tout cas, je me suis dit plutôt) les animaux doivent avoir une âme, ou quelque chose comme un âme, et finalement peut-être que ce prêtre est en chasse de Dieu, et qu’il veut le tuer pour s’en libérer.”
“L’autre chose évidemment c’est l’érotisation du monde qu’il y a dans le film. C’est vraiment filmé à surface des peaux, et monté très Godard, pas au sens où le montage est disruptif mais au sens où il disait (jadis) que le “montage est un battement de cœur”. Il y a vraiment quelque chose de la pulsation dans le film – comme si on circulait dans le souffle, dans les veines, du prêtre-chasseur et ça donne à l’ensemble une force érotique vraiment très réussie.”
Stéphane Bouquet,
FESTIVALS / SCREENINGS
- Festival Image Ouvert – The window gallery /02/02/ 2024 / Paris
- Cinébanlieue Dakar / 2022 Senegal
- 17th Off Court Trouville Film Festival – Cine concert with Haussmann /2016 France
- 38th Clermont Ferrand International Short Film Festival, National Competition/ 2016 France
- 25th International Film Festival Saint Petersburg “MESSAGE TO MAN” , International competition – PRIZE BEST FILM DOCUMENTARY 2015 /Russia
- International Documentary Film Festival / 2015 Istanbul
- Month Of Documentary Film Mediatheque / Normandy Mediatheque/ 2015 France
- Cine Droit Libre International Documentary Film Festival /2015 Burkina Faso
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